Seule l’articulation scapulothoracique est une articulation fonctionnelle et non structurelle. C’est à dire, elle repose seulement sur la présence des muscles pour fonctionner et ne possède pas d’attache capsulaire ou ligamentaire.
Glénohumérale
Scapulothoracique
Acromioclaviculaire
La tendinopahtie de la coiffe des rotateurs est très commune et touche les tendons entourant l’articulation glénohumérale. Le terme tendinite fait référence à la présence d’inflammation, alors que tendinopathie fait référence à la présence d’usure du tendon. La présence d’une tendinopathie peut augmenter la probabilité de développer une tendinite lors d’efforts sous maximaux de l’épaule.
La déchirure de la coiffe des rotateur fait référence à la perte de continuité des fibres, souvent dans la jonction myotendineuse. Elle est soit traumatique ou chronique. La déchirure traumatique pourrait mériter une référence en orthopédie, alors que la chronique est souvent liée au vieillissement normal de l’articulation.
L’instabilité glénohumérale fait référence à une laxité ligamentaire et structurelle de l’épaule. Elle est souvent observée chez des jeunes qui ont des antécédents de luxation traumatique (ex. Suite à une chute). La luxation peut se replacer d’elle-même de façon spontanée ou bien nécessiter une réduction auprès d’un médecin. Dans tous les cas, il est conseillé de consulter son médecin suite à une luxation.
La capsulite est un terme courant qui fait référence à l’installation progressive et souvent sournoise d’une douleur et d’une raideur profonde à l’épaule. Elle est soit idiopathique (elle apparaît sans raison) ou bien secondaire à une chirurgie avoisinante. Une perte de fonction importante et des douleur la nuit sont souvent présentes au début de la pathologie. Une raideur apparaîtra progressivement par la suite.
L’arthrose glénohumérale fait référence à l’usure normale ou non des surfaces articulaires entre l’humérus et l’omoplate. Dans certains cas, l’arthrose peut engendrer des douleurs et de la raideur au niveau de l’articulation.
L’entorse acromioclaviculaire fait référence à la perte de continuité des fibres des ligaments reliants la clavicule à l’omoplate. Cette déchirure pourrait engendrer une déformation visible de la clavicule vers le haut, si la déchirure est plus importante.
La tendinopathie de la longue portion du biceps fait référence à l’usure du tendon du biceps qui s’attache au dessus de l’articulation glénohumérale. Elle est souvent secondaire à une mauvaise stabilisation musculaire de l’épaule. Il n’est pas rare de trouver une tendinopathie de la coiffe des rotateurs concomitante à cette pathologie.
La rupture du labrum (ou SLAP en anglais) fait référence à la rupture des fibres qui relient la portion haute du labrum articulaire à la longue portion du biceps. Le labrum est une structure fibreuse qui permet de stabiliser l’articulation glénohumérale de façon passive, un peu comme le fait un joint d’étanchéité en caoutchouc pour une bouteille.
Placer mon bras dans une écharpe sans recommandation d’un professionnel.
Continuer mes activités sportives malgré la présence de douleur pendant plusieurs semaines.
Attendre le résultat d’une imagerie avant de me remettre en action de façon progressive, sécuritaire et prédéterminée pas un professionnel de la physiothérapie.
Faire aveuglément les exercices trouvés sur internet, sans savoir s’ils sont adaptés à ma condition.
Dépenser des ressources dans des traitements passifs pendants plusieurs semaines avant de consulter des experts en réadaptation.
Utiliser un oreiller entre les bras la nuit, couché sur mon coté non douloureux.
Bouger régulièrement mon bras dans des amplitudes sans douleur.
Débuter quelques exercices de base, sécuritaires.
Lorsque ma douleur persiste plus de deux (2) semaines, malgré une prise en charge adéquate, sans amélioration de la condition.
Suite à un trauma important à l’épaule, comme une chute ou bien un mouvement brusque qui m’a amené une douleur vive.
Si je me sens dépassé(e) ou inquiet(e) en lien avec ma condition.