L’articulation huméro-ulnaire est particulièrement impliquée lors des mouvements de flexion et extension du coude (plier et déplier), alors que les deux autres sont impliquées pour la pronation et la supination du coude (tourner la mains vers le haut ou vers le bas).
Ulna
Humérus
Radius
La tendinopathie des épicondyliens, connue surtout sous le terme ‘’tennis elbow’’ fait référence à l’usure des tendons des muscles qui s’attachent sur le versant externe du coude. Ces muscles sont principalement des extenseurs du poignet et des doigts et servent également à soutenir la portion latérale du coude, contre des impacts et des accélération/décélérations brusques. Ces structures tendineuses sont également mises à contribution lors de la préhension de la main.
La tendinopathie des épitrochléens, connue surtout sous le terme ‘’golfer’s elbow’’ fait référence à l’usure des tendons des muscles qui s’attachent sur le versant interne du coude. Ces muscles sont principalement des fléchisseurs du poignet et des doigts et servent également à soutenir la portion médiale du coude, contre des impacts et des accélération/décélérations brusques. Ces structures tendineuses sont également mises à contribution lors de la préhension de la main.
Le syndrome du rond pronateur fait référence à la compression du nerf médian, passant sous le muscle le rond pronateur. Cette compression est souvent temporaire et bénigne, mais peut occasionner des douleurs et parfois des engourdissements dans la main.
La déchirure du tendon du biceps distal fait référence à la perte de continuité des fibres de la jonction myotendineuse à son insertion au coude, soit sur le radius. Un léger grade peut être assez bénin, alors qu’un grade plus élevé de déchirure pourrait laisser des séquelles importantes pour la fonction du coude.
L’ostéochondrite traumatique en hyperextension du coude fait référence à l’inflammation du cartilage dans la cavité postérieure distale de l’humérus, suite à une hyperextension du coude. Ce type de trauma est souvent observé suite à un mouvement de lancer ou bien suite à une chute sur la main, le coude en extension complète.
La fracture du coude fait référence à la perte de continuité franche des cellules osseuses de l’un des os de l’avant-bras. Plusieurs types de fractures sont possibles, soit près du poignet lors d’une chute sur la main, ou bien près du coude lors d’une chute directement sur ce dernier. Une fracture de la tête radiale est également possible. Une fracture moins commune suite à un trauma directe sur l’avant-bras est également possible, comme illustré ci-dessous.
La luxation de la tête radiale fait référence à la perte de congruence entre les surfaces articulaires du radius et de l’humérus. Autrement dit, c’est la tête radiale qui ‘’se déconnecte ’’ de l’humérus suite à un trauma en traction fort et rapide.
Placer mon bras dans une écharpe sans recommandation d’un professionnel.
Continuer mes activités sportives malgré la présence de douleur pendant plusieurs semaines.
Attendre le résultat d’une imagerie avant de me remettre en action de façon progressive, sécuritaire et prédéterminée pas un professionnel de la physiothérapie.
Faire aveuglément les exercices trouvés sur internet, sans savoir s’ils sont adaptés à ma condition.
Dépenser des ressources dans des traitements passifs pendants plusieurs semaines avant de consulter des experts en réadaptation.
Utiliser un oreiller entre les bras la nuit, couché sur mon coté non douloureux.
Bouger régulièrement mon bras dans des amplitudes sans douleur.
Débuter quelques exercices de base, sécuritaires.
Lorsque ma douleur persiste plus de deux (2) semaines, malgré une prise en charge adéquate, sans amélioration de la condition.
Suite à un trauma important au coude, comme une chute ou bien un mouvement brusque qui m’a amené une douleur vive.
Si je me sens dépassé(e) ou inquiet(e) en lien avec ma condition.